La phytothérapie telle qu’on la connaît date de l’Antiquité, mais il est fort probable que l’homme ait utilisé la médecine des plantes depuis toujours. On peut dire que la phytothérapie, du grec phuton, « plante » et therapeuein, « soigner », est « vieille comme le monde », l’homme ayant toujours cherché à soulager ses douleurs, à guérir ses blessures et même à se prémunir face aux affections récurrentes, engendrées par les saisons ou par les événements de la vie, comme le vieillissement.

Au cours du Moyen-Âge, les apothicaires transforment et commercialisent les remèdes à base de plantes. La connaissance se développe, grâce à des naturalistes comme Hildegarde de Bingen, en Allemagne. Dans les villes comme dans les campagnes, les plantes tiennent un rôle primordial dans la pratique de la médecine jusqu’au XIXème siècle. Avec l’avènement de l’industrie pharmaceutique, la découverte des vaccins et des médicaments de synthèse, la phytothérapie a perdu du terrain au cours du XXème siècle. Les pharmacies, cependant, ont toujours conseillé et commercialisé des plantes médicinales, tendance qui connaît un regain d’intérêt à notre époque.