La Pensée sauvage est une herbe qui peut être annuelle, bisannuelle ou pérennante, qui peut atteindre les 40 cm de hauteur. Les tiges portent plusieurs fleurs, de différentes colorations, pouvant être blanches, jaunes, violettes ou un mélange de ces trois couleurs. On dit de cette plante d’être polymorphe, vue la diversité de sous-espèces, par exemple la vulgaris et l’arvensis. (1,2)
La Pensée sauvage a été retrouvée dans des dessins qui étaient faits au moyen âge, mais pas de traces importantes de cette plante ont été trouvées dans l’antiquité, concernant son utilisation. A partir du XVI siècle, la Pensée sauvage a commencé à être considérée comme une plante dépurative, utilisée thérapeutiquement pour le soin des problèmes de peau chroniques. (3)
L’infusion de parties aériennes fleuries de Pensée sauvage est reconnue pour le traitement symptomatique des troubles séborrhéiques légers de la peau, plus particulièrement les inflammations cutanées, l’eczéma, les affections séborrhéiques du cuir chevelu, l’acné modérée et comme dépuratif. En plus, la Pensée sauvage semblerait avoir une indication aussi pour le traitement de la toux. (1,4)
Mettre 1 à 2 cuillères à café (1.5 – 3 g) de parties aériennes fleuries de Pensée sauvage dans une tasse (150 mL) d’eau bouillante et laisser infuser pendant 10 minutes. Prendre cette préparation 3 fois par jour, matin, midi et soir. Pour l’application directe sur la peau, une compresse peut être imprégnée de l’infusion et ensuite appliquée 2 à 3 fois par jour sur la zone à traiter. Un bain peut aussi être fait en ajoutant 1 L d’infusion dans de l’eau tiède. La durée de traitement conseillée est de 4 semaines, à renouveler si nécessaire. (1,4)
Un cas d’hémodialyse chez un enfant déficient en G6PD après administration orale a été reporté dans la littérature. Pas d’autres effets indésirables signalés jusqu’à maintenant. (4)
Allergie à la Pensée sauvage ou aux salicylates. Application locale : pas si plaies ou larges zones de peau endommagée. (4)
Enfants de moins de 18 ou 12 ans (manque de données), par voie orale et locale respectivement. Des bains chauds ne devraient pas être pris en cas d’états fébriles ou de maladies infectieuses, en cas d’hypertension ou d’insuffisance cardiaque. (4)
Image prise de Pixabay.
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